Le 19 novembre dernier, l’AFNOR organisait une journée dédiée à la toute nouvelle norme ISO 56001.

Encore une norme ?

Oui, mais celle-ci se distingue des autres : elle s’adresse aux entreprises qui souhaitent faire reconnaître la qualité de leur système de management de l’innovation (SMI). Pas de panique toutefois, cette norme de certification est volontaire et s’adresse uniquement aux entreprises désireuses de valider leur capacité à innover efficacement, durablement et avec succès.

Tout cela vous semble très jargonneux ? Et pourtant, derrière ces termes techniques se cache une opportunité réelle : celle de transformer vos (bonnes) idées en véritables réussites.

L’innovation, ça ne s’improvise pas

On aime penser que l’innovation, c’est le fruit de la créativité pure, de l’instinct ou même d’un coup de chance. Mais la réalité est tout autre : innover, c’est un processus structuré. Et l’ISO 56001 est là pour vous guider dans cette démarche.

Loin d’être un frein, cette norme propose une méthodologie pour :

  • Faire le tri dans vos idées, histoire de ne pas lancer des projets voués à l’échec ;
  • Créer une culture d’innovation partagée dans toute l’organisation ;
  • Réduire les risques : mieux vaut tester et valider que de s’effondrer après des mois de travail.

En bref, l’ISO 56001 ne vous indique pas comment innover ni quel produit développer, mais elle vous aide à structurer vos démarches pour créer un environnement propice à l’innovation.

Une norme peut-elle vraiment être une opportunité ?

C’est vrai, une norme, ça peut faire lever les yeux au ciel ou même peur. Le terme évoque souvent des contraintes administratives plutôt qu’un levier pour transformer un marché. Pourtant, l’ISO 56001 adopte une approche différente. Voyez-la comme une boîte à outils pour :

  • Structurer vos processus et éviter l’improvisation hasardeuse ;
  • Gagner en efficacité et en scalabilité (passer de l’idée isolée à un flux continu d’innovations) ;
  • Anticiper les changements pour être résilient face à un environnement économique en perpétuel mouvement.

L’idée ? Prendre du recul, revoir vos pratiques pour les adapter et ainsi transformer vos stratégies d’innovation en un atout stratégique durable, un réel avantage compétitif.

 

PME et startups des Hauts-de-France, vous n’êtes pas seules

Pour les petites et jeunes entreprises, la norme ISO 56001 peut sembler ambitieuse. Mais pas de panique : HDFID, via le réseau Enterprise Europe Network (EEN), vous propose deux outils pratiques et accessibles pour vous accompagner dans la structuration de votre management de l’innovation :

  • Le serious game INNOVARIUM : Une simulation ludique et immersive pour expérimenter les projets d’innovation au sein d’une PME. L’objectif ? Vous sensibiliser aux défis et enjeux concrets du management de l’innovation tout en vous amusant.
  • Le diagnostic Innoscan : Un entretien individuel de 2 heures, qui s’appuie sur l’outil MIMS ( maturité de système de management de l’innovation) de votre organisation face aux standards de cette nouvelle norme. À la clé ? Une vision claire de votre positionnement et des pistes d’amélioration concrètes. Et peut-être une première étape vers la certification.

Avec ces outils, conçus pour s’adapter à votre réalité, vous aurez tout pour innover efficacement et pourquoi envisager une future certification !

Alors, pourquoi ne pas essayer ?

L’ISO 56001 n’est pas une obligation, c’est une opportunité. Une manière de professionnaliser vos démarches, de maximiser vos chances de succès et d’assurer la pérennité de vos innovations.

Curieux ? Motivé ? Sceptique mais intrigué ? Contactez HDFID ou le réseau EEN et découvrez comment ces dispositifs peuvent vous accompagner pour transformer une norme en véritable levier de croissance.

Pour en savoir plus sur les normes ISO liées à l’innovation, vous pouvez

 

 

Et si une norme devenait votre meilleure alliée pour vous développer ?

 

Contact : europe@hautsdefrance-id.fr

4 décembre – Biofit (Lille Grand Palais)

Recherche collaborative – Humain Augmenté à Biofit

Dans le cadre du salon MedFit organisé par Eurasanté, nous organisons une conférence dédiée au partenariat de recherche autour de la thématique de l’humain augmenté.

Cet événement réunira experts et chercheurs pour explorer les technologies qui repoussent les limites du corps humain, que ce soit pour améliorer les soins, réparer les capacités physiques, ou les amplifier.

Au programme : présentation de projets novateurs, retours d’expérience inspirants, et tables rondes prospectives sur l’avenir de l’humain augmenté.

Valorisation & Transfert de Technologie

Découvrez comment les SATT, les plateformes technologiques, et les programmes collaboratifs (Labcom, thèses CIFRE) facilitent le rapprochement entre la recherche académique et l’industrie, et comment ces dispositifs peuvent vous aidez à accélérer l’innovation.

 Introduction Sectorielle

Posez les bases avec une vue d’ensemble sectorielle. Découvrez les chiffres clés de l’industrie des technologies médicales et les tendances qui transforment ce secteur.

 Revue de Projets Innovants

Découvrez des projets disruptifs qui repoussent les frontières de la technologie médicale. Ces startups et initiatives sont à l’avant-garde de l’innovation, et leurs solutions visent à améliorer radicalement les soins aux patients et à révolutionner les dispositifs médicaux. Vous aurez l’opportunité de comprendre leurs approches et leurs contributions au secteur de la santé.

  • UPHF – LAMIH :  #prévention #mobilité #diagnostique
  • Japet médical: exosquelette #prévention #renforcer
  • Cousin surgery : pansement gastrique et prévention #traitement #réparation #prévention
  • Spidemass – Chirugien augmenté #traitement #renforcer
  • Cybersickness : #prévention #traitement
  • Cortex machina #prévention #surveillance #diagnostic

 Table Ronde 1 : Valorisation & Recherche Collaborative

Thème : Comment renforcer les liens entre la recherche académique et les entreprises pour réduire le « time to market » et maximiser l’impact pour les patients ?

Cette table ronde mettra en lumière les avantages (et les obstacles actuels) à la collaboration entre le monde académique et celui de l’entreprise. Les intervenants partageront leurs expériences et les meilleures pratiques pour renforcer ces partenariats.

Table Ronde 2 : Technologies, Santé et Éthique

Thème : Quels sont les enjeux éthiques et technologiques liés aux innovations médicales ? 

Cette table ronde aborde les promesses des technologies en matière de santé, mais également les défis éthiques qu’elles soulèvent.

 

Pourquoi participer ?

Cette session est l’occasion idéale pour les professionnels du secteur de la santé, les startups, les chercheurs et les investisseurs de découvrir des opportunités uniques, de se connecter avec des experts et de réfléchir aux futurs enjeux de la santé et de l’innovation technologique.

Participez à cette session pour explorer les tendances, collaborer, autour avenir de la santé pour les générations à venir.

Pour vous inscrire envoyer un mail à abeague@hautsdefrance-id.fr

Établir un partenariat de recherche entre une entreprise et une université ouvre la porte à des avancées technologiques significatives et des bénéfices mutuels substantiels. Cependant, pour garantir le succès de cette collaboration, une planification méticuleuse et une communication efficace sont essentielles. En effet, il est crucial de clarifier de nombreux points et d’envisager différents scénarios pour éviter les déconvenues. Quels sont ces points à ne pas oublier ? Voici une petite check-list à cocher avant de vous lancer pour un projet qui roule !

  1. Soyons discrets !

Pour échanger en confiance et avec sincérité, pensez à établir un accord de confidentialité (NDA). Cet accord protège les informations sensibles partagées durant la collaboration, empêchant toute divulgation non autorisée. Grâce à cela, vous pouvez discuter librement des détails techniques et commerciaux sans craindre que vos secrets ne soient révélés. En somme, le NDA instaure un climat de sécurité, essentiel pour une coopération fructueuse.

  1. Des objectifs en béton !

Vous avez trouvé un partenaire potentiel qui partage votre intérêt pour collaborer ? BRAVO ! Une fois le premier contact établi, il est crucial d’éclaircir les buts spécifiques et les motivations de chacun. Commencez par lister les objectifs de recherche et les résultats attendus de part et d’autre. Assurez-vous que vos ambitions sont compatibles et discutez de leur flexibilité. Cette étape est essentielle pour aligner vos visions et éviter les malentendus futurs.

  1. Ressources : qui ramène quoi ?

Vous vous êtes mis d’accord sur les objectifs du projet, bravo ! Maintenant, il est temps de discuter des moyens nécessaires pour les atteindre. Mais aussi (et surtout !) de ceux que vous et votre futur partenaire pouvez et souhaitez consacrer à ce projet. Sont-ils suffisants ? Sont-ils cohérents avec vos attentes pour le projet ? Parlez des personnels, des équipements, des consommables, mais aussi du savoir-faire (secret) et des licences. Qui met quoi dans le pot commun ? Assurez-vous que tout soit clair et équitable pour éviter les malentendus et les frustrations.

  1. Anticiper les galères et éviter le crash

C’est le moment de mettre de côté votre optimisme et de penser à TOUT ce qui pourrait mal se passer. Problèmes financiers, techniques ou humains : pour chaque souci potentiel, discutez avec vos partenaires des actions à mettre en œuvre. Préparez un plan B et déterminez les sanctions si l’un des partenaires ne respecte pas les termes du partenariat. En anticipant les galères, vous serez mieux préparé et éviterez les mauvaises surprises.

  1. Planifier comme un pro, éviter l’impro

Décomposez le projet en phases (lots ou work packages) puis en tâches, et fixez des jalons ainsi que des « no go ». Créez un calendrier détaillé incluant les étapes clés et les dates butoirs. Définissez comment évaluer le succès de chaque étape et le passage à la suivante. Soyez précis mais restez flexible, en prévoyant de la place pour les imprévus. Parce qu’un bon plan, c’est comme un bon GPS : il doit savoir réajuster la route en cas de pépin.

  1. La gouvernance : qui pilote l’avion ?

Mettez en place une structure de gouvernance pour superviser et coordonner le projet, surtout s’il s’agit d’un consortium. Assurez-vous d’avoir des canaux de communication clairs et réguliers pour un suivi et une collaboration fluide. Mais surtout, définissez clairement les responsabilités de chaque partie prenante. Qui fait quoi, quand et comment ? Plus c’est clair, mieux ça roule.

  1. Succès ou flop : qui récupère les lauriers ?

Après quelques mois (voire années) de travail complexe mais productif, vous avez atteint les objectifs fixés. Dès le début du projet, définissez les critères permettant d’évaluer le succès. Et surtout, si succès il y a, à qui reviendra le droit d’exploiter les résultats ? Publication, brevet, licence, commercialisation : autant de sujets à partager. Définissez le partage de manière équitable, en tenant compte des apports de chacun. Pensez aussi à capitaliser sur votre expérience pour que vos futurs partenariats soient encore plus fluides et fructueux. Parce qu’on apprend de ses succès, mais aussi de ses galères !

  1. Team spirit : si tu gagnes, je gagne

Vous vous lancez dans un projet collaboratif, vous composez donc une équipe. Soyez transparent sur vos objectifs, compétences et ressources avec vos partenaires et veillez à créer un climat de confiance. Ne soyez pas trop agressif en négociant, vous souhaitez créer une équipe où tout le monde y gagne (et faire avancer la recherche). Pensez aussi à impliquer vos collègues juristes mais aussi commerciaux ou gestionnaires tôt dans les discussions. Ils pourront vous accompagner à chaque étape, défendre les intérêts de votre structure et vous aider à formaliser les échanges et établir une contractualisation fidèle aux discussions.

Naviguer dans les méandres des collaborations entre entreprises et monde académique peut sembler complexe, voire décourageant. Pourtant, ces partenariats offrent des opportunités uniques pour booster l’innovation et la compétitivité de votre entreprise. Dans cet article, nous démystifions certaines idées reçues qui pourraient vous freiner et vous montrons pourquoi elles ne doivent pas être un obstacle. De l’administration perçue comme lourde à la peur des coûts élevés, découvrez pourquoi ces préjugés ne résistent pas à l’analyse et comment vous pouvez tirer profit d’une collaboration réussie avec la recherche  et faire avancer vos projets.

« C’est trop lourd administrativement » ; « Il y a beaucoup de paperasserie » ; « C’est un calvaire administratif »

Pourquoi c’est une mauvaise raison ?

Ah, l’administration française, connue pour ses labyrinthes bureaucratiques ! Pourtant, de nombreux efforts ont été déployés pour simplifier les démarches administratives liées aux collaborations avec la recherche. Les universités et les chercheurs ont bien compris les obstacles que cela peut représenter et ont mis en place des solutions pour vous accompagner. Des services dédiés à la gestion des partenariats sont à votre disposition pour vous guider et accélérer le processus.

De plus, plusieurs plateformes vous permettent de solliciter facilement l’expertise des chercheurs pour des projets spécifiques. Fini le casse-tête administratif, place à une collaboration fluide et efficace !

« Nous ne pourrons pas breveter » ; « Nous ne serons pas propriétaires des résultats » ; « Les résultats seront rendus publics »

Pourquoi c’est une mauvaise raison ?

Mettons fin à ce mythe : lorsque vous optez pour un contrat de prestation avec un laboratoire ou une plateforme, vous êtes le donneur d’ordre et donc propriétaire des résultats. Les laboratoires n’ont pas le droit de publier leurs travaux sans votre accord. Pour sécuriser vos échanges, pensez à signer un accord de confidentialité (NDA) avant de commencer les discussions.

En cas de partenariat, clarifiez dès le départ les modalités de partage de la propriété des résultats, ainsi que les responsabilités de chaque partie. Un contrat bien rédigé, et vous voilà protégé. Les services de partenariats des universités et les SATT sont là pour vous accompagner. Et rassurez-vous, publication scientifique et dépôt de brevet ne sont pas incompatibles : avec une gestion chronologique appropriée, chacun peut y trouver son compte.

« On ne veut pas la même chose » ; « Les objectifs académiques ne correspondent pas aux nôtres »

Pourquoi c’est une mauvaise raison ?

C’est vrai, les chercheurs rêvent de prix Nobel et vous, de parts de marché. Mais ces objectifs peuvent parfaitement s’aligner ! Une communication claire dès le départ permet de définir des objectifs communs. Les institutions académiques ne sont pas des forteresses : elles sont prêtes à s’adapter et à répondre aux besoins des partenaires industriels. Les chercheurs, quant à eux, sont désireux de confronter leurs théories à la réalité du terrain. Les nouvelles orientations nationales encouragent d’ailleurs ce rapprochement avec le monde économique. C’est le moment idéal pour une collaboration gagnant-gagnant !

« Les collaborations sont trop coûteuses et ne valent pas l’investissement » ; « Ça va me coûter plus cher que de travailler en interne »

Pourquoi c’est une mauvaise raison ?

Ne vous laissez pas effrayer par les coûts initiaux. Les collaborations avec le monde académique peuvent vous ouvrir des portes vers des subventions, des avances remboursables et des crédits d’impôt, compensant largement les dépenses engagées. Les projets incluant une collaboration avec un laboratoire académique bénéficient souvent de financements bonifiés.

Les thèses Cifre, soutenues par des dispositifs régionaux, offrent un accès à des recherches de pointe à moindre coût. Le salaire du doctorant peut même être inclus dans les dépenses éligibles au CIR. Et si vous embauchez un jeune docteur, vous pourriez récupérer jusqu’à 120 % de son coût grâce au CIR. Toujours convaincu que la recherche coûte cher ?

N’oubliez pas les bénéfices à long terme en termes d’innovation et de compétitivité ! L’expertise des chercheurs, l’accès à des équipements de pointe et les approches novatrices peuvent vous faire gagner un temps précieux, et donc de l’argent.

« Les projets académiques prennent trop de temps et ne sont pas assez orientés vers les résultats » ; « Je n’ai pas le temps d’attendre 3 ans pour obtenir mes résultats »

Pourquoi c’est une mauvaise raison ?

Certes, la patience est une vertu, mais cela ne signifie pas que les projets académiques sont synonymes de lenteur. Avec une gestion rigoureuse et des jalons bien définis, ces collaborations peuvent être très efficaces et produire des résultats qui dépassent vos attentes. L’approche rigoureuse des chercheurs peut même vous offrir des solutions innovantes et durables. Un investissement temporel qui en vaut la peine.

En conclusion

Ne laissez pas les idées reçues vous freiner ! Quel que soit votre objectif, vos moyens ou vos contraintes, il existe une solution pour collaborer efficacement avec la recherche. La collaboration académique n’est pas une montagne insurmontable, mais bien une opportunité en or pour booster votre innovation et votre compétitivité.

Pour finir de vous convaincre, participer à notre webinaire : Comment collaborer avec la recherche ? Organisé le 15 octobre à 11h00, nous parcourrons de manière très pratique les différents modes de collaboration entre entreprise et recherche

Inscrivez vous :  https://app.livestorm.co/hdfid/collaborer-avec-la-recherche?type=detailed

Vous avez un projet d’innovation ou un besoin d’expertise ?
Vous envisagez un partenariat avec la recherche et avez besoin de conseils ?

L’équipe EUROPE RECHERCHE INNOVATION de HDFID est là pour vous accompagner.

Contactez-nous ! à l’une de ces adresses : europe@hautsdefrance-id.fr / abeague@hautsdefrance-id.fr

Avec la loi de finances 2022, un nouveau crédit d’impôt fait son entrée pour booster les collaborations entre entreprises et laboratoires académiques pour compenser le doublement des factures de sous-traitance des organismes publics de recherche dans l’assiette du CIR. Bienvenue au Crédit d’Impôt Collaboration (CRC) ! Plongeons dans les détails de ce dispositif essentiel pour rapprocher laboratoires et entreprises en quelques questions.

 

Quelles entreprises peuvent en bénéficier ?

Toutes les entreprises industrielles, commerciales, artisanales et agricoles, peu importe leur forme juridique ou taille, à condition d’être soumises au régime réel d’imposition, automatiquement ou sur option. Le contrat de collaboration doit être signé avec un ORDC entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025.

Pour faire qualifier votre établissement comme ORDC suivez la procédure du MESR consultable via ce lien

Quelles sont les conditions d’éligibilité pour le contrat de collaboration ?

  • Antériorité : Signé avant le début des travaux de recherche.
  • Transparence des coûts : Les dépenses de recherche doivent être facturées au coût de revient.
  • Objectif commun : Le contrat doit clairement définir un objectif commun.
  • Répartition des tâches : Qui fait quoi entre l’ORDC et l’entreprise.
  • Partage équitable : Résultats et risques doivent être partagés, pas de monopole des résultats par l’entreprise.
  • Plafonnement des dépenses : Les dépenses facturées par l’ORDC ne doivent pas excéder 90% des dépenses totales.
  • Publication des résultats : Les ORDC doivent pouvoir publier les résultats de leurs recherches.

Quelles opérations sont éligibles ?

Les opérations éligibles sont les mêmes que celles du CIR :

  • Recherche fondamentale : Explorer de nouvelles connaissances sur des phénomènes observables sans but pratique immédiat.
  • Recherche appliquée : Rechercher des connaissances pour atteindre un objectif pratique défini.
  • Développement expérimental : Prototypage et installation de pilotes pour produire de nouveaux matériaux, dispositifs, produits, etc.

Ces recherches doivent se dérouler dans l’UE ou un État membre de l’Espace économique européen avec une convention d’assistance administrative contre la fraude et l’évasion fiscale.

Quelles sont les dépenses éligibles :

Pour être éligibles, les dépenses doivent être facturées par l’ORDC et inclure :

  • Matériel : Outils nécessaires à la recherche.
  • Personnel : Chercheurs et techniciens affectés aux projets.
  • Fonctionnement : Charges courantes et intérêts d’emprunts liés aux opérations de recherche.

Les montants facturés sont réduits des aides publiques à la recherche et l’innovations perçues.

Comment déclarer les dépenses ?

Pour obtenir le crédit d’impôt, l’entreprise doit remplir une déclaration selon son régime d’imposition :

  • Impôt sur les sociétés (IS) : Déposer les déclarations n° 2069-A-SD et le relevé de solde 2572 auprès du SIE.
  • Impôt sur le revenu (IR) : Déposer la déclaration n° 2069-A-SD avec la déclaration de résultat (BIC ou BNC) au SIE.

Quel est le montant du CRC ?

Le crédit d’impôt est calculé sur les dépenses de l’année civile :

  • Micro-entreprises et PME : 50% des sommes facturées par les ORDC, plafonné à 6 millions € par an.
  • Autres entreprises : 40% des dépenses facturées par les ORDC, également dans la limite de 6 millions € par an.

Vous êtes conviés à l’évènement Rencontres Entreprises – Recherche pour la Transition écologique en partenariat le CPER ERIN. Nous vous proposons une après-midi de rencontres pour explorer ensemble des défis majeurs pour construire le monde de demain et de stimuler des échanges enrichissants. Entrepreneurs, porteurs de projets, chercheurs nous vous attendons pour des échanges techniques passionnant  autour de 3 thématiques clés :

  • Métrologie environnementale
  • Remédiation & dépollution
  • Procédés éco efficients

🗓️ Date : 4 juin 🕧 Horaire : 12h30 – 17h00 📍 Lieu : Louvre-Lens

Après un cocktail déjeunatoire d’ouverture pour briser la glace et échanger, les échanges se dérouleront en 3 temps :

Pour vous inscrire : https://forms.office.com/e/QcMbTUxx2S

La 13e vague du concours d’innovation est ouverte. Les projets éligibles peuvent être déposés jusqu’au 2 avril 2024. Le concours d’innovation opéré par la BPI et l’ADEME est dédié aux projets innovants mono-partenaires portés par des startups et PME et conduisant à favoriser l’émergence accélérée d’entreprises leaders dans leur domaine. Il fait partie de France 2030 et identifier des projets d’innovation à haut potentiel pour l’économie française, dans le but ultime de positionner la France en tant que leader mondial en matière de création, d’accélération du développement et de la mise sur le marché de solutions innovantes, à fort contenu technologique.

Pour candidater, les projets doivent

  • S’inscrire dans l’une des 4 thématiques détaillées dans le cahier des charges
    • Numérique ;
    • Santé ;
    • Transports, mobilités, villes et bâtiments durables ;
    • Energies, ressources et milieux naturels.
  • Être individuels et portés par une PME (au sens communautaire) ; détenant des fonds propres suffisants ;
  • Ne pas avoir débuté au dépôt du projet ;
  • Présenter un budget compris entre 1 M€ et 5 M€ ;
  • S’étendre une durée sur 12 à 36 mois ;
  • Justifier d’un caractère innovant et d’une réelle valeur ajoutée ;
  • Être conformes aux exigences de performances environnementales ;
  • Avoir un impact économique et sociétal substantiel.

Les lauréats bénéficieront d’une intervention publique sous la forme d’un co-financement d’un maximum de

  • 45% pour les petites entreprises ;
  • 35% pour les moyennes entreprises.

Ce financement se constitué à 75% de subvention et 25% d’avances récupérables.

Le dossier de candidature complet est à déposer sur la plateforme Bpifrance avant le 2 avril 2024 à 12h00 (heure de Paris).

Télécharger le cahier des charges

Télécharger le dossier de candidature

 

Vous n’êtes pas éligibles mais vous portez un projet innovant et rechercher un accompagnement ou des financements, l’un des autres volets de concours d’innovation France 2030 peut correspondre à votre besoin

Vous êtes un jeune chercheur porteur d’un projet entrepreneurial mobilisant une technologie de rupture ? Evaluez votre éligibilité à i-PhD et candidatez pour bénéficier de coaching, de voyage d’étude ou encore de formation et d’un accès privilégié au réseau BPI France.

Vous avez un projet de création d’entreprise de technologies innovante sur le territoire français ou vous avez créé votre entreprise depuis moins de 2 ans ?  Votre projet, jusqu’à 1M€ de budget, est peut-être éligible au 3e volet du dispositif, le concours d’innovation I-lab. Les lauréats peuvent obtenir jusqu’à 600K € de subvention pour mener à bien leur projet.

De l’idée à l’innovation, les étapes et enjeux pour construire votre projet européen sont nombreux. A travers 4 webinaires, HDFID et ses partenaires vous proposent d’explorer les étapes clés pour construire un projet et en démontrer le caractère innovant.

Convaincre un financeur ou un investisseur, mais aussi piloter votre développement et orienter votre stratégie. Cette série de webinaire vous permettra de répondre aux questions que vous pouvez vous poser  pour votre projet

Episode I – Pourquoi et comment mettre en place une veille efficace ?

La veille est une étape clés dans la construction d’un projet innovant et de son succès. En effet, ce processus vous permet de nourrir votre réflexion et d’assurer l’adéquation de votre stratégie avec le contexte réglementaire et commercial. Au cours de ce webinaire, nous parcourrons avec des spécialistes du sujet les enjeux de ce pilier de l’intelligence économique, les bonnes pratiques ou encore les outils disponibles.

le 17 janvier de 11h00 à 12h30

Visionner en replay : https://youtu.be/xQLTJ6e6b18

Episode II – Structurer un état de l’art pour une réponse à un AAP

Au cœur de la démarche scientifique, l’état de l’art est un exercice particulier. Lors de la construction de votre projet innovant, l’exercice de la candidature à un appel à projet est presque incontournable. Or, dans ces dossiers il est important d’établir un index des connaissances disponibles dans votre domaine. Cependant, les attendus de cet exercice diffèrent sensiblement d’un état de l’art purement académique.

Ce webinaire a pour objectif de vous communiquer les clés pour établir un état de l’art adapté à un appel à projet et ainsi maximiser vos chances de succès.

14 février de 11h00 à 12h30

Replay : https://youtu.be/TO8Fk_03q7A

Episode III – Définir votre application et votre marché

17 avril de 11h00 à 12h30

Pour faire de votre invention une innovation à succès, permettez lui de rencontrer le bon marché, en abordant les points clés pour

  • Définir les applications de votre application de manière,
  • Caractériser vos clients
  • Identifier vous avantages concurrentiels et vos concurrents
  • Déterminer les facteurs clés de succès
  • Déterminer votre business modèle

Etudier, en profondeur, les différents aspects du marché visé est une étape clé pour faire de votre projet d’innovation un succès. Ne manquez pas ce webinaire et l’opportunité d’acquérir les bons réflexes à adapter au moment d’établir votre modèle d’affaire et votre stratégie commerciale

Inscription gratuite et obligatoire : https://www.youtube.com/watch?v=5d_aKkQDE18

Episode IV – Façonner votre business plan

15 mai de 11h00 à 12h30

Etape indispensable de votre projet, ce document renferme quelques rubriques à préparer avec attention. Ce dossier doit vous permettre de synthétiser vos recherches et votre stratégie de développement. Le business plan vous accompagne et évolue tout au long de votre entreprise entrepreneuriale. Nous parcourrons donc les attendus d’un executive summary, d’un prévisionnel financier ou encore le business plan.

Inscription gratuite et obligatoire : https://youtu.be/KJhcpq4Vzyk

Episode bonus – Construire des partenariats pérennes

En complément de ce webinaire, nous vous proposons une table ronde en présentiel afin de vous partager les bonnes pratiques nécessaires à la construction de relations pérennes avec vos partenaires. Cette dernière étape de votre projet est primordiale. Ainsi les intervenants traiteront des sujets suivants :

  • Choisir son modèle économique
  • Contractualiser et négocier
  • Être accompagné
  • Protéger ses résultats

Au programme :

  • Des conseils avisés de Franck FURODET de FFLAW, avocat d’affaires spécialisé en innovation, et d’Hélène PERRISSIN-PIRASSET de l’INPI.
  • Des témoignages inspirants d’entrepreneurs qui ont su transformer leurs idées en succès concrets.
  • Une table ronde interactive pour approfondir ces sujets.

📍 Lieu : INPI, Boulevard CARNOT à Lille.

📅 Date : 21 juin dès 9h00

Inscriptions gratuites et obligatoire via ce lien

Vous faites de la recherche ? Par conséquent, vous créer des valeurs et de la propriété intellectuelle. Protéger et valoriser ces éléments est important voir indispensable. Mais les procédures sont lourdes et couteuses surtout pour les PME. L’INPI et l’Union Européenne proposent un ensemble de solutions pour faciliter l’accès des PME à la protection de leur propriété intellectuelle.

PASS PI

Ce soutien financier proposé par l’INPI afin d’encourager les start-up et PME à engager des actions pour protéger leurs innovations et créations prend en charge une partie des frais de PI. L’objectif de cette aide est de convaincre les entreprises de la nécessité d’une stratégie PI dans leur processus de R&D mais aussi de faciliter l’accès à ces outils. Le PASS PI est réservé au PME avec un objet commercial.

A travers le PASS PI, l’INPI prend en charge 50 % d’une prestation PI incluses dans l’une des catégories suivantes :

  • Connaître son environnement technologique et protéger son innovation (Veille documentaire, brevet, état de l’art, cartographie…
  • Se protéger à l’international
  • Sécuriser ses relations
  • Évaluer les actifs et maîtriser la fiscalité
  • Agir face aux risques de contentieux
  • Protéger ses créations numériques et ses réseaux informatiques

Et comment ça se passe concrètement ?

Une fois votre prestation choisie en concertation avec le chargé d’affaires, vous bénéficiez d’un soutien rapide et opérationnel : votre dépense est financée à 50 % par l’INPI.  Le coût de votre prestation peut atteindre 6 000 €, jusqu’à 3 000 € de financement par l’INPI.

Au total, le dispositif PASS PI vous permet de financer jusqu’à 3 prestations dans la vie de votre entreprise, à travers 3 Pass PI distincts. Pour un montant d’aide cumulé par entreprise de 5 000 €.

Découvrez aussi les permanences de l’INPI. Ces rendez-vous ont pour objectif d’apporter un premier niveau d’information. Ils sont gratuits et sur prise de rendez-vous préalable hautsdefrance@inpi.fr

Adresse : INPI – 97, boulevard Carnot – CS 10028 – 59040 Lille Cedex

Master Class PI par l’INPI

https://www.inpi.fr/services-et-prestations/master-class-pi

La Master Class PI est un accompagnement proposé par l’INPI pour faire de la propriété intellectuelle un facteur clef de succès des entreprises. Composé de temps de formation et de coachings personnalisés, il s’adresse aux dirigeants et aux fonctions exécutives d’entreprise qui souhaitant être conseillés dans la définition de leur stratégie de propriété intellectuelle.

Le développement de produits et services avec des technologies nouvelles et à forte valeur ajoutée représente un investissement (très) important. La PI est indispensable pour maximiser, consolider et protéger l’avantage concurrentiel qui découle de cet investissement. A travers cet accompagnement, découvrez et adoptez les outils de propriété intellectuelle les plus adaptés à vos objectifs de développement.

Vous pourrez ainsi apprendre comment

  • Améliorer la performance de votre entreprise en utilisant stratégiquement vos actifs PI à travers
  • Vous prémunir de litiges futurs
  • Monétiser votre portefeuille pour accroitre la valeur de votre entreprise
  • Renforcer votre pouvoir de négociation
  • Développez les compétences de vos collaborateurs en stratégie de propriété intellectuelle

 

Et comment ça se passe concrètement ?

Tout d’abord l’INPI vous proposera un atelier d’ouverture constitué de 2 journée de formation collective et un diagnostic d’une demi-journée individuel dans votre entreprise. L’objectif est de définir, avec votre chargé d’affaire INPI, un ensemble d’actions à travailler pour développer et optimiser votre stratégie PI.

Suivront 4 demi-journées de coaching par des spécialistes de la PI et de l’innovation :

  • Conseil en PI
  • Avocat spécialisé en PI
  • Consultant en innovation
  • Responsable PI d’entreprise

Cette étape se conclu par une demi-journée de débriefing notamment pour coconstruire votre stratégie PI à court et long terme. Enfin, la MASTER CLASS se conclura par une journée collective afin de se challenger mutuellement.

Au total, 6 jours de formation sur 6 mois (42h de formation), dont la moitié du temps en entreprise sous forme de coaching individuel et personnalisé afin de vous garantir une progression à votre rythme et de vous permettre de monter en compétences pour concevoir et mener en toute autonomie votre stratégie PI.

Cette prestation présente un coup de 3 000 €

Contacter un chargé d’affaire de l’INPI.

SME Funds  : les Fonds pour les PME par l’Office de l’Union Européenne pour la propriété intellectuelle

Les fonds pour les PME, est un programme de l’Union Européenne destiné à aider les petites et moyennes entreprises (PME) à protéger leurs droits de propriété intellectuelle (PI). Il s’agit d’un moyen juridique d’éviter l’exploitation par un tiers d’idées, de produits ou de services présentant un caractère unique, ne soient copiés ou utilisés sans votre autorisation. Les Fonds pour les PME concernent de nombreux actifs différents tels que

  • Les marques
  • Les dessins ou modèles
  • Les brevets
  • Les variétés végétales.

Pour en bénéficier, il suffit au représentant d’une PME implanté dans l’Union Européenne de déposée sa demande. Les fonds sont limités et délivrés au fil de l’eau sur le principe du « premier arrivé, premier servi ». Pour d’informations sur le Fonds pour les PME « Ideas Powered for business » consultez l’appel à propositions. Vous pouvez également nous envoyer une demande de renseignements par courrier électronique dans l’une des langues officielles de l’UE : customercare@euipo.europa.eu

Europe Entreprise Network – Conseil et accompagnement à l’innovation et

Le réseau EEN accompagne les entreprises européennes à travers leur parcours d’innovation et d’internationalisation. Les conseillers EEN peuvent répondre à vos questions et vous orientez pour vos stratégies de PI à l’international.

Le pôle Europe Recherche Innovation est à votre disposition pour vous soutenir dans vos projet de recherche, répondre à vos questions et vous orienter dans vos projets de recherche

Contactez-nous !

pole_ERI@hautsdefrance-id.fr

Le RéVER (Réseau Valorisation Entreprises Recherche) est animé par HDFID pour créer du lien entre l’entreprise et la recherche. Son objectif est de dynamiser l’écosystème de recherche régional pour soutenir son rayonnement scientifique, technologique et économique.

La recherche des Hauts-de-France est riche d’expertises et de pôles d’excellence qui méritent d’être reconnus. Il existe un manque de liens entre les universités de la région mais aussi entre les acteurs privés de la recherche et les acteurs académiques.

Nous avons besoin de « jouer collectifs », de mutualiser les efforts pour aller plus loin.

Comment?

  • #partenariat : en développant les partenariats de recherche entre les laboratoires et les entreprises régionales
  • #jouer collectif : en partageant  les bonnes pratiques entre acteurs de la valorisation
  • #visibilité : en augmentant la visibilité des expertises de la recherche publique des Hauts-de-France (notamment via Plug in labs)

Evènements à venir

Journées de rencontre thématiques

  • Mathématiques appliquées et modélisation (Amiens – 10 octobre 2023)
  • Les 3 R (Réduire – Réutiliser – Recycler) (Dunkerque – Janvier 2024 – Date à confirmer)
  • Agro résilience (Printemps 2024 – Date et lieu à confirmer)

 

Ateliers autour de problématiques spécifiques à la valorisation

  • Recherche partenariale, outils PI et valorisation fiscale : (Lille –  16 novembre 2023) – Inscription
  • Agrément

 

Webinaire

  • CICo : que faut-il retenir de la mise à jour du BOFiP? (6 juin 2023 – Replay accessible)
  • Etats de l’art,
  • Formuler une problématique