Vous êtes conviés à l’évènement Rencontres Entreprises – Recherche pour la Transition écologique en partenariat le CPER ERIN. Nous vous proposons une après-midi de rencontres pour explorer ensemble des défis majeurs pour construire le monde de demain et de stimuler des échanges enrichissants. Entrepreneurs, porteurs de projets, chercheurs nous vous attendons pour des échanges techniques passionnant  autour de 3 thématiques clés :

  • Métrologie environnementale
  • Remédiation & dépollution
  • Procédés éco efficients

🗓️ Date : 4 juin 🕧 Horaire : 12h30 – 17h00 📍 Lieu : Louvre-Lens

Après un cocktail déjeunatoire d’ouverture pour briser la glace et échanger, les échanges se dérouleront en 3 temps :

Pour vous inscrire : https://forms.office.com/e/QcMbTUxx2S

Offrir aux entreprises une expertise complète et multisectorielle sur l’efficacité énergétique et environnementale : c’est la mission de Tech3E, de l’Université d’Artois. La plateforme dédiée à l’environnement et à l’efficacité énergétique porte la valorisation des activités de trois laboratoires de recherche cofondateurs de Tech3E : le Laboratoire Systèmes électrotechniques et environnement (LSEE), le Laboratoire de génie civil et géo-environnement (LGCgE) et le Laboratoire de génie informatique et d’automatique de l’Artois (LGI2A). Chaque unité apporte une expertise spécifique.

« Par exemple, le LGI2A travaille sur les problématiques de la logistique, aussi bien pour le monde hospitalier que pour le transport routier. Ses compétences permettent d’optimiser les déplacements des personnes ou des objets, et de réduire les trajets », explique Juliette Marrant-Defebvin, chargée de développement de la plateforme Tech3E. La structure propose aux entreprises des prestations « recherche » pour limiter les coûts énergétiques et l’empreinte environnementale de l’industrie, des bâtiments ou des activités liées à la mobilité. Les prestations portent sur les tests de matériaux, le développement de solutions innovantes et des modélisations numériques pointues.

Les champs peuvent couvrir l’analyse d’un composant au sein d’un système électrique ou son bon dimensionnement, jusqu’à la mise au point d’un moteur électrique « vert », plus efficient et plus léger, pour accompagner l’essor de la mobilité électrique. Dans le secteur du génie civil, « des travaux sont en cours sur des matériaux à changement de phase, par exemple, permettant d’économiser l’énergie de chauffage », précise Juliette Marrant-Defebvin.

La création de cette plateforme, début 2022, vise à intensifier les relations de l’université avec les entreprises de la région et à l’échelle nationale. « C’est une porte d’entrée dans les laboratoires », souligne Juliette Marrant-Defebvin. Plusieurs entreprises, de la PME jusqu’au groupe international, sont déjà partenaires de Tech3E, à l’image de ThyssenKrupp Electrical Steel, dont une zone de manipulation lui est dédiée au sein du LSEE depuis l’extension des salles d’essais en octobre 2021. La plateforme collabore déjà avec deux start-up des Hauts-de-France. De plus, Tech3E est au cœur d’une dynamique territoriale forte, avec la montée en puissance d’une « vallée de l’électrique » au niveau de l’agglomération Béthune-Bruay, où s’implantent Renault ElectriCity et la gigafactory de batteries ACC (Automotive Cells Compagny). Tech3E pourra répondre aux nouveaux besoins de ces entreprises.

En termes d’infrastructures, la plateforme, actuellement installée à Béthune sur le site de la Faculté des sciences appliquées de l’Université d’Artois, est en plein développement. Grâce à des financements conjugués de l’État, via un CPER, de la Région Hauts-de-France et de l’Université d’Artois, Tech3E intégrera de nouveaux locaux d’ici à 2025. Ce bâtiment de près de 1700 m² permettra d’accueillir les entreprises avec de nouveaux équipements de pointe en lien avec les activités des trois laboratoires. « Nous pourrons construire des parois de plusieurs mètres pour tester, en conditions réelles, leurs performances et nous dédouaner des effets d’échelle. Pour la logistique, Tech3E disposera d’une salle cathédrale consacrée aux drones et aux robots. Concernant les moyens d’essais pour la mobilité électrique, un banc de charge permettra d’évaluer des moteurs électriques de 350 kW et jusque 20 000 tr/min pour des applications automobiles et aéronautiques », conclut Juliette Marrant-Defebvin.